Renvoie déformées à peine
Toutes les choses qui passent
Et leurs ombres incertaines.
Le vent lui porte une feuille,
Elle la berce un instant,
Une fleur qu'elle recueille
Rejoint la fleur en glissant.
La fleur et la feuille
Dansent sur l'étang.
Crois-tu qu'elles veuillent
Y jouer longtemps?
Et l'eau qui les porte
posent sur la mousse
Fleur et feuille morte.
Sur l'eau calme passent
Des ombres sans bruit,
L'arbre y met la trace
Presque de son fruit,
Mais le vent l'efface
En courant sur lui
Et plus rien ne passe,
Seule y est la nuit.
(vers 1970)
Commentaires
Heureuse d'avoir fait une petite halte sur les mots de la poétesse dont je découvre le grand talent... des écrits magnifiques que le temps ne peut effacer !
Bises LEA
Chandy
très jolis frémissements, bravo......à mon tour j'ai pu me balader grâce à vos mots